Manifeste vivante

Le design comme arme des larmes

Créer, c’est prendre position.

Derrière chaque meuble, chaque objet, il y a une tension : celle entre l’ombre et la lumière, entre le cri et la retenue. Mes œuvres parlent de femmes qu’on réduit au silence, d’enfants sacrifiés sur l’autel des croyances, de mégalomanes qui confondent pouvoir et grandeur, de minorités piétinées au nom d’une norme vide. Je ne fais pas de provocation gratuite. Je pose des questions. J’ouvre des fissures dans les murs lisses de l’indifférence.

Je partage des fragments de moi.

Ce manifeste n’est pas figé. Il évolue, respire, se transforme à mesure que je vis, que j’écoute, que j’observe. Il est vivant, parce que je suis vivant. Et tant que je le serai, je continuerai à créer pour rappeler que l’art peut encore bousculer, émouvoir, éveiller. Que même dans un monde qui consomme tout, on peut choisir de faire naître quelque chose de sincère, de juste. De profondément humain.